Réception des cadeaux ( Bal I )

[HRP: Si j'ai bien compris, vu que j'étais absent, je peux donc poster à la suite sans problème... Je m'exécute donc en espérant que cela ira.]

Raphaël était ce jour là un peu en retard. Il était partis tard le soir précédant pour vagabonder dans les rues sombres de la basse ville. Il se souvenait avoir fait quelques rencontres. A vrai dire celles qu'il espérait à chaque fois qu'il allait dans ces quartiers. Quelques combat, un peu trop rapide pour lui. Il était à peine amoché, une petite coupure à la lèvre, rien de plus. Cependant sa chemise était complétement en lambeaux, quand à son pantalon, il était sale, mais pas trop abimé. Il se souvenait après cela s'être endormi dans une ruelle étroite. Une de ses ruelles ou le soleil ne passe presque jamais. Se fut donc très tard qu'il se réveilla le lendemain. Lorsqu'il sut enfin l'heure qu'il était, un peu plus de 11h, il courut rapidement chez lui, dans la haute ville. Il ne prit pas le temps de se changer et à peine celui de se débarbouiller. Il salua rapidement Pat qui le regarda montrer dans son bureau et ressortir quelques minutes après à midi passé avec un paquet dans la main.

C'est donc toujours torse nu, débarbouillé mais pas vraiment "présentable" que Raphaël se dirigeait à présent en courant rapidement mais avec aisance vers le château. Tenant dans ces mains un paquet, son cadeau pour la princesse.

Il n'avait pas hésité une seule seconde. Lorsque l'annonce du bal avait commencé à circuler dans les cercles les plus fermé de la noblesse il avait déjà commencer à préparer ses présents. Il avait entreprit de longues recherches pour faire quelque choses d'original et d'instructif. Finalement, tout ces efforts avaient aboutis sur la création d'un ouvrage de médecine très complet sur l'utilisation des plantes. Pour accompagner cet ouvrage il avait, avec peu d'effort mais de l'attention, confectionner un roman décrivant l'histoire d'une enfant solitaire. Une histoire belle, et touchante, un roman initiatique.

Arrivant à proximité du château, il ralenti l'allure et ramena ces cheveux en queue de cheval pour avoir un air un peu plus présentable. Il s'approcha de l’endroit ou vraisemblablement on devait déposer les cadeaux. Cependant il n'y restait plus qu'un garde en faction. Il s'excusa du retard et déposa simplement son paquet, et un petit papier avec son nom inscrit dessus : R. Ul' Liamenestri
Il tourna les talons et reparti vers sa demeure afin de prendre un peu de repos et de se préparer pour la soirée.

[HRP: De même pour moi, comme j'étais en vacances je ne fais que mon sujet maintenant désolé.]

Wilwarin n'avait pas d'excuse. Elle avait vu les affiches depuis longtemps, entendu tout le monde en parler, chuchoter, murmurer. Chacun se demandais ce qu'il allait offrir, ce qui serais le mieux, pour LA princesse. Elle y avais songé, un peu, lorsqu'elle avait du temps libre. Et à vrai dire, en ce moment elle n'en avait pas beaucoup. Les affaires avaient reprise et Wilwarin travaillait beaucoup. Le matin, elle se levait toujours tôt pour faire de la musique et danser dans les rues, et le soir elle jouait souvent dans les tavernes, et les auberges. Elle réservait ces quelques moments de temps libre au petit Tim et à son éducation.
Félis quand à lui, la suivait toujours partout, comme à son habitude. Sauf les quelques fois ou il s'éloignait pour aller prendre un peu l'air, courir, ou surveiller Tim. Il tenait beaucoup au petit garçon, c'est pourquoi il abandonnait parfois Wil pour veiller sur lui. Étant de toute façon toujours en contact mental avec elle, il pouvait accourir au moindre danger.
Elle n'avait donc, pas vraiment d'excuse, si elle avait été une bonne citoyenne, elle aurait pris son temps pour réfléchir. Elle ne l'avait pas fait car à vrai dire... Elle n'était pas vraiment une bonne citoyenne. Enfin Si...mais, disons qu'il y des nuances. D’ailleurs elle ne voyait pas vraiment, pourquoi, elle devrait perdre du temps de travail où elle gagnait à la force de la sueur de son front un salaire bien peu élever pour penser à offrir un cadeau a la demande d'un roi couvant bien trop sa fille.
C'est donc la veille du jour officiel du bal et de remise des cadeaux qu'elle s'est mise à la tâche. Elle avait décidé de lu tailler une flûte. Elle avait cherché un bout de bois, ni trop grand, ni trop petit dans son petit atelier, chez elle, et avait commencé la taille. Une fois le flûte faite, elle passa toute la soirée et une bonne partie de la nuit à la décorée. Une partie de la flûte était plus gravé et que l'autre. Les gravures, d'un couleur blanc-bois, rendait cette partie plus claire. L'autre partie, noire, était moins gravée. L'ensemble était très jolie, naturelle, et la flûte faisait un très beau son.
Lorsque tout fut fini, elle regarda l'heure et il était quasiment 5 heure du matin. Elle hésita à se coucher et puis finalement, ne se mit même pas au lit et s'endormit sur la table de son atelier. Mal installée, elle se réveilla tôt le lendemain, trop tôt pour aller porter le cadeau directement. Elle partit donc dans la ville avec ses affaires et Félis à ses cotés. Arrivé sur une toute petit place que le soleil commençait à peine à éclairer, elle se laissa tomber près d'un arbre. Elle s'assoupit rapidement et Félis resta à veiller.
Lorsqu'elle se réveilla, il était à ces cotées et s'était lui même assoupis. Wilwarin savait très bien qu'il ne dormait pas vraiment, et elle lui donna un petit coup sur le crane lorsqu'elle compris qu'il n'avait rien dit car lui même n'était pas enchanté d'aller porter ce cadeau. Le porter au palais, où forcément... Il y aurait plein de garde. Et Félis et Wilwarin n'aimaient pas énormément le gardes. Eux non plus ne les aimaient pas d'ailleurs. Elle se leva rapidement et fit signe à Félis de la suivre. Elle marcha rapidement et passa par des petites rues qu'elle connaissait par cœur afin d'aller plus vite.

*On va tout de même arriver en retard.*

Communiqua t-elle à Félis.

*Tu n'as qu'a marcher un peu plus vite !*

Répondit le félin avec un grognement pour se moquer de son amie. Elle le regarda un instant puis lui tira la langue. Ils débouchèrent par une petite rue près du palais. Il croisèrent un homme, peu présentable, mais semblant physiquement très beau. Il repartait rapidement dans la direction opposée à la leur. Ils s'approchèrent du palais et à leurs grand bonheur, il n'y avait plus qu'un seul garde en faction.
Bon, certes, ils était en retard, mais au moins, il n'y aurait pas de problème avec les gardes. Elle s'approcha et déposa son paquet, son nom indiqué dessus. Elle tourna les talons pour repartir mais le garde l'interpela.

- He ! Toi !

Fit-il sèchement. Wil se stoppa et se commença à se retourner tout doucement. L'autre poursuivit.

- Oui, toi ! Je te connais, on m'a parler de toi. Dis moi, qu'y a t-il dans ce paquet et quel est ton nom ?

Wilwarin eut la tentative de partir, ou de lui faire ravaler ses mots avec une petit coup bien placé. Félis sentit son énervement et tout en frolant sa jambe passa devant elle pour se mettre face au garde. Celui-ci eut un léger mouvement de recul. Wilwarin prit une grande inspiration et rétorqua.

- Tout d'abords, je ne suis pas inférieur à vous, donc rien ne vous autorise à me parler comme cela. Ensuite, mon nom est indiquer sur le paquet, apprenez à observer. Pour finir, si vous voulez savoir ce qu'il y à dedans ouvrez le.

Elle tourna à nouveau les talons et parti avec Félis avant qu'il n'ai eut le temps de faire une autre réflexion.

Osphrey (en l’honneur d’Oliver) s’était habillé d’un simple costume de prêtre de la mort. À quoi ça ressemble ? HEU.

Alors dans ce costume que nous avons précédemment parfaitement décrit, il se dirigea vers le château avec un petit casse-croûte, question de pouvoir s’attabler avec tous les autres et de pouvoir profiter d’un bon repas en leur compagnie. Dans sa main droite, donc, il y avait une cage en bois deluxe que l’elfe-asmir faisait pousser lui-même, dans son jardin, et dans cette cage se trouvait une grosse mouette bien dodue. Il l’avait sélectionné avec soin, voulant rendre mémorable sa visite au château.

Alors qu’il était en train de pénétrer dans la forteresse, un garde l’arrêta.

«WOOO ! On se calme, monsieur !» lança l’homme en lui empoignant le bras (ou le poignet ?)

Bon, il était en retard ? Et puis ? Ça ne changeait rien au fait qu’il n’avait pas manqué le souper et la danse, pour draguer les belles dames. Mais ce n’était pas une raison de perdre son temps avec ce pauvre garde qu’il ne connaissait pas !

«Que me voulez-vous, oh, adorable petit garde, pour m’agresser de la sorte ?» demanda gentiment notre charmant Osfrey.

« Qui êtes-vous et où est votre présent ?! » répliqua le garde en lâchant le prêtre, embarrassé par le ton doux et mielleux de l’elfe-asmir. (Ce garde est homophobe.)

« Je suis le prophète de la mort, cher garde. Mon nom est Osfrey Fiswel. Ça vous va ? Je peux passer, maintenant ? Les dames m’attendent, vous savez ! »

« Oh ! Ha, oui, d’accord monsieur. Oui, mais vous devez me laisser votre présent pour la princesse, allez, laissez-moi vous débarrasser. » répondit le garde de manière beaucoup plus respectueuse. Il prit la cage des mains du prêtre et lui demanda de signer sur celle-ci.

Un présent pour la princesse ? Mais qu’est-ce que… Oh mais zut !!! C’était pour ça, le bal ! Pour l’anniversaire de la princesse. Osfrey avait oublié ce détail, occupé à fantasmer sur les belles dames qu’il trouverait à la réception ! Ha mais non ? Ils n’allaient pas prendre sa mouette souper, quand même ! Misère… Osfrey n’avait rien mangé aujourd’hui… Mais que devait-il faire ? Il ne pouvait pas ne pas laisser de cadeau quand même, parano comme il l’est, le roi l’exécuterait en croyant à une rébellion. À contrecoeur, et avec un sourire forcé, Osfrey signa la cage. Sa visite au château allait effectivement être inoubliable.

« Cet oiseau doit être très rare et avoir des propriétés magiques pour que monsieur le prophète l’offre à la princesse. » remarqua le garde avec un sourire sincère.

Osfrey hocha la tête comme signe de salutation, le visage affichant toujours un sourire crispé, et il s’éloigna en écoutant son ventre gargouiller.

*Il était surtout bon à manger, cet oiseau...*

(En fait, la flemme de trouver un costume. Et encore plus de le décrire... rah. Ça va être ça: http://fc03.deviantart.net/fs71/i/2011/197/1/1/sword_of_the_wind_by_heise-d3w8546.jpg ... Merci Oliver, et par extension, merci Kelly Anne, et par extension, merci Heise ...)